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description

Image en noir et blanc, faible luminosité. Axe central fuyant vers une ouverture circulaire au fond, d’où émane une couronne lumineuse. Deux lignes parallèles sombres convergent vers ce centre, flanquées de points lumineux répétés qui forment de petites traînées. Au premier plan bas, deux bandes blanchâtres épaisses et floues traversent obliquement. Partie haute occupée par des masses sombres irrégulières, découpant le champ. Contraste marqué entre noirs profonds et hautes lumières brûlées, dégradés peu nombreux. Flou de bougé généralisé, accentué sur les sources lumineuses ; profondeur difficile à mesurer. Texture granuleuse avec micro-rayures perceptibles. Bords latéraux assombris, légère inclinaison de l’ensemble. Aucun personnage lisible. Cadrage frontal, point de vue dans l’axe, enregistrement à travers une surface réfléchissante probable, temps de pose assez long.

analyse

La géométrie fuyante, la paire de lignes parallèles au sol et l’ouverture lumineuse terminale orientent vers un infrastructure souterraine de type tunnel ferroviaire. Les petites sources alignées qui deviennent tirets ou virgules lumineuses traduisent une translation rapide du point de vue pendant l’exposition ; la durée d’obturation est donc significative au regard de la vitesse. Les deux larges bandes blanches au premier plan et les masses sombres en partie haute, non continues avec la perspective, fonctionnent comme reflets/éléments proches du dispositif (barre, rebord, vitrage), indices d’une prise depuis l’intérieur d’un véhicule. Le rendu granuleux, la présence de fines rayures et la latitude tonale limitée renvoient à un support argentique scanné, pellicule à sensibilité élevée. L’absence d’humains et la réduction des formes à des tracés lumineux déplacent l’attention vers des indices de fonctionnement (direction du trajet, rythme des luminaires, architecture du tunnel). L’intention paraît documentaire-expérimentale : enregistrer l’état de mouvement d’un transport guidé en situation réelle, par combinaison d’un point de vue embarqué, d’un temps de pose allongé et d’un cadrage axial. Les signes techniques (grain, rayures, surbrillances, perspective ferroviaire) autorisent une datation prudente entre la fin du XXᵉ et le premier tiers du XXIᵉ siècle, en contexte urbain.

Restes du mardi 18 mai 1999 ?

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