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description

Cadrage vertical, plan très rapproché. Un jeune chat noir occupe la moitié supérieure, tête de trois quarts orientée vers le bas, oreille gauche largement visible, pavillon rosé en transparence. Les yeux ambrés portent un reflet bleuté ponctuel. Les vibrisses blanches s’échappent en éventail, le museau court reste net. La patte antérieure s’appuie sur une épaule humaine vêtue d’un tissu gris vert chiné, trame visible, couture oblique. Fond uniforme gris, sans détail. La lumière est frontale et dure, probablement flash intégré, brillances sur le poil et ombre discrète au niveau de l’oreille. Profondeur de champ courte, bokeh lisse, piqué élevé sur l’œil proche et la patte, chute rapide vers le dos. Couleurs neutres, dominante froide, bruit quasi absent. L’ensemble demeure stable, frontal, axe à hauteur d’œil, clôture par la matérialité du pelage et du textile.

analyse

Nous observons une étude de proximité où deux matières dominent, le poil noir et le textile chiné. Le dispositif resserre l’échelle jusqu’à transformer l’oreille en architecture, la surface du pavillon révélant ses plis par transmission lumineuse. Le reflet bleu dans les pupilles et les brillances du pelage indiquent un éclairage ponctuel frontal, typique d’un flash compact, qui aplatit partiellement les volumes et privilégie la lisibilité de la texture. La patte posée sur l’épaule inscrit l’animal dans une relation de soutien immédiat, non spectaculaire, l’humain n’étant visible que par la trame du vêtement. La profondeur réduite, le fond uniforme et l’absence de décor orientent vers une intention d’observation, mesurer l’état d’un visage animal plutôt que raconter une scène domestique. Les indices techniques visibles, rendu propre, bruit faible, balance froide, suggèrent un capteur numérique récent, ouverture importante, prise à très courte distance. Le noir du pelage, difficile à exposer, est maintenu dans une plage lisible, ce qui confirme un réglage orienté vers la matière. L’ensemble des signes, flash intégré, vêtement synthétique chiné, esthétique du gros plan, situe prudemment l’image dans le premier tiers du XXIe siècle, en intérieur ordinaire. Le document fonctionne comme micro-archive de cohabitation, où le cadre réduit fait du contact une donnée mesurable, et où la photographie affirme sa fonction d’inventaire tactile des surfaces.

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